Peintures et dessins numériques




























































L’art restera toujours un vaste sujet et mon travail n’est qu’une infime partie d’un univers sans limite. Inscrit dans cette démarche, il est le témoin d’un passé et l’acteur d’un présent. Que serions nous sans le recul sur notre histoire et le regard sur notre monde. La renaissance a ouvert les portes. Depuis les expressions, les moyens, les sujets ont permis des milliers d’investigations.
La peinture numérique est une nouvelle renaissance dans la continuité de la peinture classique. J’essaye d’en utiliser la technique et son contenu par la forme, la perspective, la couleur, avec la puissance d’un ordinateur, d’une tablette graphique ou même d’un téléphone. Les logiciels offrent des copies de pinceaux, feutres, crayons, aérosols sur des supports virtuels papiers, toiles, tissus, le tout en gérant des aplats, du trait, des épaisseurs, des pressions, des transparences. Travaillant sur des calques qui se fondent et se multiplient, isolant des parties ou des changements d’échelle, à la recherche d’émotions visuelles dans une écriture classique mon travail met en place un univers ou mon imagination trouve le moyen de s’épanouir.
Imagination sans fin s’appuyant sur la composition, la structure, la variation, la répétions, la couleur, la perspective, le sujet, l’inconscient, le réalisme, l’imaginaire collectif, les symboles.
Chacun de ses points étant pour moi une richesse d’expression qui me permet d’ouvrir ma production dans toutes les directions. L’outil ne doit pas plier à la facilité qu’il présente de premier abord mais être utilisé avec rigueur pour sa puissance créatrice. Mes créations sont le résultat d’un travail esthétique appliqué dont les limites sont celles que je décide. Elles ne sont pas un Design graphique comme toutes les images que nous consommons mais elles sont une continuité picturale sans huile, sans acrylique, sans bombe aérosol. Ma peinture numérique est la peinture du Cloud comme peut être le street art pour la rue, ou un déjeuner sur l’herbe d’il y a déjà plus d’un siècle. Mes recherches vont dans ce sens historique en y introduisant l’échelle. C’est une peinture qui va vers l’infiniment petit, comme l’infiniment grand. C’est aussi une peinture qui utilise la lumière dans la couleur. Toutes ces directions, totalement nouvelles, bousculent les codes de la représentation artistique traditionnelle.
C’est le trouble de la peinture numérique.
Elle peut être dans un petit cadre sur un mur de salon ou sur le mur complet. Sa reprographie sur des nouveaux supports comme l’Aludibon, la toile, le verre acrylique lui réfère une qualité de matière que les sujets accompagnent.
Nous sommes dans une vrai « nouvelle » expression.
Mes recherches portent sur plusieurs axes. Le graphisme, la déformation abstraite ou réaliste, la couleur et la perception de l’espace avec sa structuration perspective. L’œil pour moi doit pouvoir être guidé dans une lecture émotionnelle ou tout peut se télescoper. Ma production est donc très variée, orchestrée par le moteur historique de la peinture. Le point de départ est toujours un écran blanc avec ma main et son crayon. Une tache graphique constituera le point de départ qui sera modelé pour en donner une idée, un sujet, un détail et s’arrêter sur ce que j’appelle une peinture numérique.